Maintenant, ils
essaient de dire que le prophète Mohammad
s'est marié
avec plusieurs femmes donc selon eux, c'est un homme
acharné de désir ...
Mais regardons de plus prés ces mariages et
cherchons où est ce "désir" :
Avant Son Premier Mariage :
Jusqu'a ces 25 ans (15 ans avant que le dieu
l'envoie avec son message au monde) Le prophète
reste bien loin de la fréquentation de touts femmes
pourtant a son époque les hommes couchent et
fréquentent les femmes normale et sans avoir peur
des représailles.
Tout le monde reconnaissait en lui la pudeur le
respect et sa honnêteté et qu'il n'approcha jamais
la fornication malgré que les moyens étaient fort
disponibles en son temps, surtout pour un jeune
homme.
Malgré tout cela le prophète
n'a jamais commis une seule erreur, où est le désir
dont ils parlent ?!!
Son Premier Mariage :
Quand il a eu 25 ans, le prophète
n'était pas allé chercher la jeune vierge de son
âge, qui serait plus attractif pour les chercheurs
de plaisir. La première femme du Prophète
était une veuve de 40 ans (Khadija Bintou
Khouwaïlide), est-ce cela le choix à faire d'un
jeune de 25 ans qui serait selon eux, assoiffé de
désir ?!!
En plus il est connu que c'est Khadija qui l'a
choisi après avoir touché en lui sa véracité et son
honnêteté.
25 ans avec son première
épouse :
Le prophète Mohammed
a vécu 25 ans avec sa femme Khadija qui était 15 ans
plus âgée que lui, jusqu'à ce qu'elle mourut, et
même après sa mort, il la considéra toujours comme
sa femme bien aimée.
Ces détracteurs trouvent ils du désir acharné dans
tout cela ? Louange à Dieu et que le salut soit sur
son Prophète
exemple vivant de la fidélité et de l'honnêteté.
Les Autres Epouses (Après les cinquantaines) :
Les autres mariages du Prophète Mohammed
étaient
de la façon suivante : soit pour renforcer une
amitié ou pour aider une pauvre veuve.
Quelques exemples :
Sawda Bintou Zama :
Etait une veuve très âgée. Le prophète
l'épousa lorsqu'elle avait 50 ans et pourvut pour
elle.
Aicha Bintou Abi-Bakr :
Etait la fille de son ami le plus cher Abou Bakr.
Ceci permis de renforcer leur amitié, ce qui était
coutume.
Oumou Salma Bintou Abi Oumayya:
Etait veuve et avait 4 petits enfants. Le prophète
l'épousa et prit soin d'elle et de ses enfants. Elle
avait 29 ans.
Ce ne sont là que quelques exemples du caractère
charitable du Prophète .
Comme vous pouvez le voir, se marier avec des femmes
de 40 et 50 ans, ne correspond pas vraiment au
comportement d'un homme acharné de désir.
La Mère des Fidèles Khadija
Bintou Khouwaïlide
(née vers 555 apr. JC)
Khadija Bintou Khouwaylide fils
de assad fils
de abdel-ouzza fils
de qossay. elle fait partie des Banoi-Hashim,
clan de la tribu des Banou-Asad,
c'est une Mecquoise;
connue comme "A-ttahira" la pure,
sa mère est Fatima
Bintou Zaida bintou Joundoub.
Elle avait 40 ans lorsqu'elle épousa Mohammad
âgé de 25 ans. Auparavant, il été son employé, en
fait son fondé de pouvoir. (Khadija était une femme
riche qui engage les gens dans le commerce) donc la
relation de travail qui s'est muée en relation
sentimentale âpres avoir remarquer que cette homme
est bien loin d'être tricheur ou voleur ou menteur.
Dans l'histoire de l'islam, Khadija
est remarquable non seulement pour le soutien
qu'elle sut apporter à son mari mais elle défie
également tous les préjugés à propos de la place de
la femme en islam. Elle n'était pas une femme
oppressée, soumise mais au contraire, elle était une
femme d'affaires remarquable. Après la mort de son
second époux, elle avait pris l'habitude d'engager
des agents de confiance, ces derniers voyageaient
avec sa caravane (elle-même ne voyageait pas) et
commerçaient pour son compte. Une de ses qualités
particulière était qu'elle n'adorait pas les idoles,
contrairement à la majorité de son peuple. C'était
une femme généreuse et connue pour assister
régulièrement les pauvres et les nécessiteux, aider
financièrement ses proches et ceux qui n'avaient pas
les moyens de se marier.
En 595, Khadija rechercha un agent pour voyager en
Syrie "A'chcham" et y commercer. La renommée de
Mohammed
était déjà répandue à travers toute la cité de La
Mecque et il était surnommé Al Amin « Le digne de
confiance ». Sur les conseils d'un proche, Abou
Taleb, elle lui confia ses marchandises. C'est à
travers cette relation professionnelle qu'elle le
connut et qu'elle pu ainsi apprécier sa sincérité et
son honnêteté. Elle se proposa alors elle-même en
mariage à Mohammad
par l'intermédiaire de son amie Nofaysa. Le Prophète
accepta. Elle avait 40 ans, il en avait 25.
Nous pouvons faire deux remarques sur ce mariage.
Tout d'abord, la différence d'âge ne constitua pas
une barrière. Traditionnellement, la femme doit être
du même âge que l'homme ou un peu plus jeune. Dans
ce mariage exemplaire, peu importe l'âge, seules la
maturité et la compatibilité des personnes sont
prises en compte. Ensuite, c'est elle qui demanda le
Prophète
en mariage et non l'inverse. Beaucoup de musulmans
considèrent qu'il n'est pas correct qu'une femme ou
son représentant propose le mariage ; c'est à
l'homme que revient le devoir de faire la demande.
Le premier mariage du Prophète
montre le contraire. Il est tout à fait possible
qu'une femme ou son représentant aborde la question
du mariage, tant que cela est fait d'une façon
décente.
Khadija donna au Prophète
six enfants, deux fils et quatre filles. Le premier
enfant fut un garçon, Qasim, d'où le surnom Abou
l'Qasim donné au Prophète
Virent ensuite Zaynab, Roqayya, Oumou Kolthoum,
Fatima et Abdoullah. Les garçons moururent en bas
âge.
En 610, le Prophète
reçut la première révélation du Coran, il avait 40
ans. Ce fut par l'intermédiaire de l'ange Gabriel
dans la grotte du mont Hira. L'importance de cet
évènement secoua fortement Mohammed
et la première personne vers laquelle il se dirigea
pour être réconforté et conseillé fut sa femme
Khadija. Il savait qu'il trouverait auprès d'elle
les paroles qui le rassureraient. Elle ne fut pas
prise de panique et lui répondit de la façon la plus
appropriée. Elle sut trouver les mots de réconfort,
lui apporter le soutien nécessaire et lui redonner
confiance. Elle lui dit : " Sois fort, c'est une
bonne nouvelle. Par celui qui détient l'âme de
Khadija entre Ses mains, je souhaite que tu
deviennes le Prophète
de cette nation. Par Dieu, Dieu ne t'abandonnera
jamais. Tu es bon avec les proches, tu es sincère
dans ta parole, tu aides le faible, tu reçois ton
invité et tu soutiens l'affligé "
Khadija fut la première à se convertir à l'islam, la
première à croire aux paroles d'Allah et de Son
messager.
Khadija eut l'honneur de recevoir les salutations
d'Allah par l'intermédiaire de l'ange Gabriel.
L'ange dit à Mohammad : « Ô Mohammad ! Transmets à
Khadija des vœux de Paix de la part de son Seigneur
»
Lorsque le Prophète
le fit, Khadija répondit : « Dieu est Paix, et la
Paix vient de Lui, et que la Paix soit sur Gabriel !
»
Cette réponse montre son intelligence et sa sagesse.
En 619, Khadija décéda d'une forte fièvre pendant le
mois de Ramadan à l'âge de 65 ans, après 24 années
de mariage avec le Prophète
.
Elle fut enterrée à Hajun, aux abords de La Mecque.
A sa mort, elle ne laissa rien de sa fortune, tout
avait été dépensé pour la promotion de l'islam.
Elle eut probablement le rôle le plus important dans
la vie du Prophète Mohammed
.
Khadija était un pilier pour son époux et la toute
jeune communauté musulmane. Son amour et sa dévotion
pour le Prophète
et sa grande et forte foi en Allah la placent au
dessus de tous dans l'histoire de l'islam. Elle est
un modèle pour toutes les générations de Musulmans.
Pour les musulmanes, elle est une source
d'inspiration, un symbole de la femme musulmane et
de son statut dans l'islam.
Elle est aussi une des meilleures femmes de tous les
temps d'après les paroles du Prophète
:
« Les meilleures femmes au monde sont au nombre de
quatre : La vierge Marie, Assiya la femme de
Pharaon, Khadija la Mère des Croyants et Fatima la
fille de Mohammad »
Sa première fille, Zaïnab, se maria avec son cousin
Abou l'As, dont la mère était la sœur de Khadija.
Le Quatrième calife Outhman se maria avec Roqayya et
âpres sa mort il se maria aussi avec sa sœur Oumou
Kolthoum.
La dernière, Fatima épousera Ali Ibnou abi-Taleb.
La Mère des Fidèles Sawda
Bintou Zama
(619-641 à 50 ans)
Après la mort de Khadija, Le Prophète
,
se retrouvait désormais seul,
qui plus est, éprouvé par la perte des deux
personnes qui l'aimaient et le soutenaient vraiment.
Il dut songer à se remarier.
Il avait, en effet, de lourdes responsabilités à
l'égard de sa communauté
et il fallait bien que quelqu'un de confiance le
seconde dans sa maison auprès de sa famille.
Il prit donc une épouse d'un certain âge possédant
une expérience et une maturité certaines.
Le Prophète
se maria alors avec Sawda bint Zam'a.
Sawda bint Zam'a al'amiriyya Alqorachiyya.
Fille de Zam'a ibn Kais, elle avait été mariée avec
As-Sukran ibn Amru.
Elle fut parmi les premières femmes à devenir
musulmane et fut à l'origine de la conversion de son
mari, As-Sukran.
En raison des persécutions infligées aux fidèles de
la nouvelle religion,
certains émigrèrent pour se rendre en Abyssinie où
le Négus, roi de ce pays,
leur fit un excellent accueil et les protégea de
leurs poursuivants mecquois,
refusant de les leur restituer.
Sawda et son mari avaient été du premier groupe qui
avait émigré. Avec eux,
se trouvaient un des frères de Sawda et un de ses
cousins, également convertis et qui avaient aussi
émigré.
Le mari de Sawda, dont on nous rapporte qu'il aurait
apostasié,
mourut et elle se retrouva veuve, peu avant la mort
de Khadîja.
Elle fit preuve de beaucoup de courage et de fermeté
dans ces circonstances.
Elle revint bientôt à la Mecque.
Son mariage avec le prophète

Une femme de la Mecque parmi les premières à avoir
embrassé l'Islam, Khawla,
se rendit un jour auprès du Prophète
,
après la mort de Khadija,
et lui suggéra de prendre une nouvelle épouse « ...
soit une jeune fille, soit une veuve »,
et lui proposa notamment de demander la main de
Sawda qui était son amie et avec laquelle elle avait
émigré en Abyssinie.
Le Prophète
,
qui avait été impressionné par la force et la
fermeté de cette femme de cinquante ans,
la demanda en mariage, lui témoignant ainsi de son
estime.
En même temps qu'il trouvait une épouse pour veiller
sur sa maison,
il offrait à cette femme une famille, un soutien.
Le mariage eut lieu au mois de Shawwal de l'an 3
avant l'Hégire,
plusieurs mois après la mort de Khadija, peu après
le voyage à Ta'if.
La dot que reçut Sawda s'éleva à 400 dirhams.
Fervente dans sa foi,
elle fut honorée par cette distinction. Elle fut une
épouse très attentive et dévouée auprès de la
famille.
En raison de ses origines modestes, les membres de
sa tribu furent
également honorés que Sawda ait été distinguée pour
devenir l'épouse du Prophète
,
lui-même issu d'une famille noble de la Mecque.
Nombreux se convertirent à cette occasion,
convaincus par le message de l'Islam et séduits par
la simplicité du Prophète
.
Sawda, fut une grande amie pour certaines des autres
épouses dont nous parlerons plus loin,en particulier
pour Aicha, qui était encore jeune lors de son
entrée dans la maison de l'Envoyé d'Allah
,
Plus tard, elle retrouva parmi les Mères des
Croyants certaines de celles avec lesquelles elle
avait émigré.
Nous savons qu'elle accompagnait le Prophète
,
lors du pèlerinage de l'Adieu. Durant la nuit de
Mozdalifa, elle demanda la permission de retourner
vers Mina avant la grande foule du matin, car elle
avait du mal à se déplacer.
Le Prophète
,
l'y autorisa.
C'est Aicha, qui nous parle le mieux d'elle, car sa
personnalité très discrète,
n'a pas donné lieu à d'aussi nombreuses observations
que pour certaines autres épouses.
Nous savons, cependant, qu'elle était agréable de
compagnie et très charitable.
Elle faisait parfois rire le Prophète
.
Ainsi, Aicha, a dit à son sujet :
« Je n'ai guère connu de femme à laquelle j'aurais
aimé ressembler autant que Sawda » [Rapporté par
Mouslim]
Aicha, nous rapporte encore que :
« Lorsque Sawda eut atteint un certain âge, elle m'a
cédé sa nuit avec l'Envoyé d'Allah » [Rapporté par
Mouslim]
L'Envoyé d'Allah
,
assignait à chacune de ses épouses une journée avec
la nuit correspondante.
Sawda, avait fait don de son jour à Aicha pour se
rendre agréable au Prophète

Au moment de la révélation du verset de l'option,
elle avait choisi de demeurer Mère des Croyants,
mais elle avait renoncé aux visites conjugales de
l'Envoyé d'Allah, .
Le Prophète
avait permis aux femmes de sortir, en disant à Sawda
:
« II vous est permis de sortir de vos maisons pour
votre besogne » [Tafsîr lbn Kathîr]
Après la disparition de Mohammed
,
Sawda n'accomplit plus aucun voyage, et demeura chez
elle. Elle renonça même à se rendre en pèlerinage à
la Mecque.
Elle avait auparavant accompagné le Prophète
,
pour le pèlerinage et pour la 'Umra.
Un jour, elle dit au Prophète
: « J'ai prié derrière toi cette nuit.
Tu es resté dans la prosternation (si longtemps) que
j'ai bouché mon nez de peur qu'il ne saigne »
Toujours selon Aicha, quelques-unes des épouses
avaient posé la question :
« Quelle sera celle d'entre nous qui sera la plus
prompte à te rejoindre après ta mort ? »
- « Celle dont la main est la plus large »
répondit-il. Elles prirent un roseau pour mesurer
les mains de chacune et ce fut Sawda, qui avait la
main la plus large.
Plus tard, elles comprirent que lorsque le Prophète
leur avait parlé de la « largeur de la main »
il avait voulu parler de celle qui était la plus
généreuse et qui faisait le plus d'aumônes !
Précisément, Sawda donnait tout ce qu'elle
possédait.
Aicha, nous rapporte qu'elle était très généreuse.
Le décès de Sawda
Or, d'après ce qui est rapporté, Sawda fut l'une des
plus promptes des Mères
des Croyants à mourir après la disparition du
Prophète
.
Et c'était,
aux dires mêmes des Mères des Croyants, elle qui
aimait le plus faire l'aumône avec Zaynab bint Jahsh.
On croit savoir qu'elle est morte en l'an 24 de
l'Hégire, vers la fin du califat de Omar.
Elle devait avoir entre soixante-dix et
soixante-quinze ans.
Toutefois, selon une autre source, on trouve qu'elle
serait morte en 54 de l'Hégire
il faudrait alors en conclure qu'elle aurait été
âgée de plus de cent ans. Mais,
si elle devait être avec Zaynab, la plus prompte à
rejoindre le Prophète
,
nous nous trouvons devant une contradiction. Allah
est le plus Savant.
Elle fut enterrée dans le cimetière des femmes de
Médine.
Elle légua son appartement à Aicha, , sa grande
amie. En effet,
leurs appartements étaient mitoyens et cela permit à
Aicha d'agrandir
le sien qui était devenu petit après l'enterrement
du Prophète
,
dans sa chambre, à l'endroit même où il avait rendu
le dernier souffle.
Qu'Allah soit satisfait de Sawda.
source
La Mère des Fidèles Aicha
Bintou Abi Bakr
(623-678)
Fille d'Abou
Bakr A'ssiddique, l'un des plus proches amis du
Prophète
et l'un des premiers convertis à l'islam pensa qu'il
serait bon de se lier plus étroitement avec son
maître.
Il songea à lui proposer sa fille 'Aicha. Elle
n'avait que 6 ans. C'était une jolie fille. On les
fiança donc. Ces choses ne paraissaient pas
extraordinaires à l'époque.
Le prophète
ne l'épousa réellement que trois ans plus tard,
alors qu'il n'avait d'autre femme que Sawda.
Hadith 114 dans Sahîh Mouslim:
Aïcha
a dit : " J'avais six ans lorsque le Prophète
m'épousa, neuf ans . lorsqu'il eut effectivement des
relations conjugales avec moi ".
Puis elle relatait : "Nous nous rendîmes à Médine.
J'avais eu la fièvre pendant un mois, et avais perdu
mes cheveux; mais ils repoussèrent abondamment et
m'arrivèrent jusqu'aux épaules. Ma mère, Oum Rûmân,
vint me trouver tandis que j'étais sur une
balançoire, entourée de mes compagnes. Elle m'appela
et je me rendis à son appel sans savoir ce qu'elle
voulait de moi.
Elle me prit par la main, me fit rester sur la porte
de la maison, jusqu'à ce que ma respiration
haletante se fût calmée.
Elle me fit ensuite entrer dans la maison où se
trouvaient des femmes des 'Ansar qui me dirent: "A
toi le bonheur, la bénédiction et la meilleure
fortune!" Ma mère m'ayant livrée à ces femmes,
celles-ci me lavèrent le visage et la tête, et se
mirent à me parer. J'avais à peine fini, que
l'Envoyé d'Allah entra, lorsqu'il était encore le
matin. Alors on me remit entre ses mains."
Veuve à 18 ans et condamnée au célibat, elle fut une
femme exceptionnelle, qui joua un grand rôle dans
l'islam naissant. Elle transmis de très nombreuses
traditions sur la vie de son mari..
Elle est considérée comme l'un des plus grands
juristes de l'islam naissant.
Elle mourut en 678.
La Mère des Fidèles Hafsa
Bintou Omar
( vers 625 à 20 ans )
Hafsa Bintou
Omar
Ibnou L'khattab était mecquoise de la tribu des
'Adi.
Uni à Abû Bakr par son mariage avec 'Aicha , le
Prophète
s'unit
à 'Umar en épousant sa fille Hafsa, dont le mari
avait été tué à la bataille d'Ohoud en 625.
Elle était âgée de 20 ans..
En l'épousant, Mohammed
obéissait
non seulement à son amitié pour 'Umar, mais aussi
aux versets du Coran qui recommandaient d'assurer
l'existence des veuves et des orphelins que
laissaient derrière eux les martyrs...
Hafsa eut une grande influence dans le harem du
Prophète
,
bien qu'elle laissât 'Aicha jouer le premier rôle.
Hafsa était une des rares femmes de cette époque qui
savait lire et écrire. Elle aussi a transmis un
nombre considérable de traditions sur le Prophète
.
La Mère des Fidèles Zaïnab
Bintou Khozayma
( 626-626à 30 ans )
Zaïnab Bintou Khuzayma était déjà deux fois veuve
quand le Prophète
l'épousa en 636. elle avait perdu son deuxième mari
dans la bataille de Badr et était âgée d'environ 30
ans.
Mais elle mourut trois mois après son mariage avec
le Prophète
.
La Mère des Fidèles Oumou
Salama Hind
( 626-683 )
Oum Salama Hind était la fille d'Abû Oumayya ben al-Moughîra,
Mecquoise de la tribu des Makhzûm.
Elle était une proche parente de Khalid ibn al-Walid
, le grand conquérant des débuts de l'islam.
Elle était également veuve. Son mari avait été tué à
la bataille d'Ohoud en 625, et le Prophète
l'avait recueillie après la mort de Zaïnab .
Elle était déjà assez âgée et avait quatre enfants
de son premier mari.
Elle était poétesse. Elle savait aussi lire et
mourut en 61 de l'hégire, c.-à-d. en 683.
La Mère des Fidèles Zaïnab
Bintou Jahch
( 625-642 à 35 ans )
C'est Zaynab, fille de Jahch, cousine du Prophète
,
sa mère étant sa tante paternelle.
Zaynab avait été mariée ave Zayd, Radhiya Allahou
‘Anhou, ancien esclave que Prophète
,
avait libéré et élevé comme son fils, et que l’on
appela, pendant 35 ans « Zayd fils de Mohammed »,
jusqu’à ce que soit révélé le Verset interdisant
l’adoption. Après quoi, Zayd fut appelé « Zayd ibn
Harithah »
« Appelez-les du nom de leurs pères : c’est plus
équitable devant Allah. Mais si vous ne connaissez
pas leurs pères, alors considérez-les comme vos
frères en religion ou vos alliés. Nul blâme sur vous
pour ce que vous faites par erreur, mais (vous serez
blâmés pour) ce que vos cœurs font délibérément.
Allah, cependant, est Pardonneur et Miséricordieux.
» (S33/V5)
La vie conjugale de ce couple n’allait pas très bien
et Zayd voulut divorcer d’avec elle, mais le
Prophète
,
lui conseilla de n’en rien faire. Il s’écoula encore
un peu de temps et le couple se sépara.
« Quand tu disais à celui qu'Allah avait comblé de
bienfait, tout comme toi-même l'avais comblé :
"Garde pour toi ton épouse et crains Allah", et tu
cachais en ton âme ce qu'Allah allait rendre public.
Tu craignais les gens, et c'est Allah qui est plus
digne de ta crainte.». (S33/V37)
A cette époque, on n’épousait ni la veuve, ni la
divorcé d’un fils adoptif. Or voici que furent
révélés des versets réglant désormais les points
soulevés. D’abord un premier verset (celui que nous
venons de citer) interdisant de donner son nom au
fils adoptif, puis, quelque temps après le divorce
de Zayd avec Zaynab un second verset ordonnant au
Prophète
,
d’épouser cette dernière.
« Puis quand Zayd eût cessé toute relation avec
elle, Nous te la fîmes épouser, afin qu'il n'y ait
aucun empêchement pour les croyants d'épouser les
femmes de leurs fils adoptifs, quand ceux-ci cessent
toute relation avec elles. Le commandement d'Allah
doit être exécuté.» (S33/V37)
Il faut voir ici que cette est donné au Prophète
,
afin de montrer aux musulmans ce qui est licite et
ce qui ne l’est pas et de leur enjoindre de changer
certaines de leurs habitudes coutumière.
Nous savons que Zaynab se plaisait parfois à
rappeler aux autres épouses du Prophète
,
que le Prophète
,
s’était marié avec elle sur un ordre divin et
qu’Allah, Exalté soit-Il, l’a marié du Haut de Ses
sept cieux alors chacune d’elle était mariée par son
tuteur.
Zaynab était artisane, elle tannait les peaux,
fabriquait des objets en cuir et les vendait pour
faire de leur prix des œuvres charitables. Elle
mourut en l’an 20 de l’Hégire.
Qu’Allah soir satisfait de notre mère Zaynab et
qu’Il l’agrée. Amine
Zaynab mourut en 642.
source
La Mère des Fidèles
Jowayriyya
( morte en 679 )
Djuwayriyya était de la tribu des Banû Mustaliq.
Lors de la campagne que le Prophète
mena contre les Banû Mustaliq, Djuwayriyya faisait
partie des prisonnières de guerre. De plus, elle
était la fille du chef de la tribu. Normalement, le
destin des prisonniers de guerre était l'esclavage.
Le Prophète
l'affranchit et l'épousa. Ce qui permit en même
temps de sceller la réconciliation avec la tribu
vaincue. Mourut en 57 h/679.
La Mère des Fidèles Oumou
Habiba
( 628-681 à 30 ans )
Oum Habiba était la fille d'Abû Sufiyân, le chef de
La Mecque, le pire ennemi de l'islam naissant.
Convertie de très bonne heure à l'islam, Oum Habiba
accompagna son époux en exil en Abyssinie, où il
mourut après s'être converti au christianisme.
Le Prophète
l'épousa en 628, alors qu'elle avait 30 ans, après
Houdaibîya, où Abû Sufiyân commença à comprendre la
victoire inéluctable de l'islam. Il rencontrera donc
le Prophète
à cette occasion. Mourut en 59 h / 672.
La Mère des Fidèles Safiyya
Bintou Hoyay
( 629-672 )
Safiyya Binte Huyayy était une Juive de Khaybar,
oasis juive contre laquelle Mohammed
mena un raid en 7 h / 629..
C'était une jeune veuve. Mohammed
l'épousa également en signe de réconciliation avec
les vaincus..
La
Mère des Fidèles Maymouna Bintou L'Harith
( 629 à 26/36 ans )
Maymûna Binte al-Harith était de la tribu des 'Amr
Ibn Sa'sa'a.
C'était une jeune veuve, âgée de 26 (ou 36 ?) ans,
lorsque le Prophète
l'épousa à La
Mecque en 7 h / 629, à l'époque du pèlerinage
mineur, pendant la trêve de Houdaibîya qui stipulait
qu'il ne devait pas rester plus de trois nuits à La
Mecque.
Elle était la belle-sœur d'al-'Abbâs, personnage
très important de La Mecque.
La Mère des Fidèles Rayhana
( 627 )
Rayhâna était une Juive de la tribu médinoise des
Banû Quraytha.
Elle fut faite prisonnière de guerre après le raid
mené contre cette tribu en l'an 5 de l'hégire, 627
de l'ère chrétienne..
Mohammed
lui
proposa le mariage. Mais elle préféra le statut de
concubine: "Ce sera plus léger pour toi et pour moi
!"
La Mère des Fidèles Maria
la copte
( 629 )
Un don d'Egypte
Maria, la copte (Chrétienne Egyptienne) naquit dans
un village appelé Hifin, situé sur le bord oriental
du Nil. Son père, était copte et sa mère aussi.
Après sa première enfance, au début donc de sa
jeunesse, elle alla résider, avec sa soeur Sérine,
dans le palais du dirigeant des coptes. Elle vivait
en ce lieu quand elle entendit parler d'un Prophète
,
habitant la Presqu'île arabique, qui appelait à une
nouvelle religion céleste. Elle se trouvait dans le
palais quand Hatib Ibn Abi Balta'a vint en
délégation, porteur d'un message au roi. Celui-ci
entra et remit la lettre en question.
Après : Au nom de Dieu, le Tout Miséricordieux, le
Très Miséricordieux, la lettre appelait à embrasser
l'Islam. Le roi lut le message, le plia avec soin et
le plaça dans un étui qu'il remit à l'une de ses
servantes. Ensuite, il se tourna vers Hatib et lui
demanda de lui parler de ce Prophète
et de le décrire. A la fin de l'exposé de
l'émissaire du Prophète
,
il dit à Hatib :
- Je savais qu'il restait encore un prophète
à envoyer. Je pensais qu'il allait se manifester
dans le Shâm car c'est dans cette région que les
messagers sont issus. Je vois qu'il vient
d'apparaître dans une terre arabe...
Malheureusement, les coptes ne m'obéiront pas.
Il ne pouvait donc embrasser l'Islam, sans quoi il
risquerait certainement de perdre son trône. Or, il
ne voulait pas se séparer de son autorité sur son
peuple.
Dans sa réponse au Prophète
,
le roi le remercia en l'informant qu'il envoyait,
avec son émissaire, deux femmes coptes, de hautes
conditions sociales, ainsi que des vêtements
somptueux et un mulet qu'il pourrait monter.
En remettant le message à Hatib, il s'excusa de ne
pas répondre favorablement à son appel d'adhésion à
l'Islam car les coptes sont attachés à leur
religion. Il lui demanda également de garder secret
ce qui vient de se produire entre eux, afin que son
peuple n'en sache absolument rien.
Après quoi, Hatib partit avec les présents royaux et
les deux soeurs, Maria et Sérine. Il était
compréhensible que ces dernières quittent avec
regret leur patrie. Pour apaiser leur tristesse et
leur faire oublier quelque peu ce qu'elles viennent
d'abandonner, Hatib se mit, en cours de route, à
leur raconter l'histoire antique du pays des Arabes.
Il leur conta les récits et les légendes que le
temps avait tissés autour de la Mecque et du Hijaz
au cours des siècles. Après quoi, il leur parla du
Prophète
et de l'Islam. Il sut choisir les faits les plus
convaincants et les arguments les plus probants, si
bien que les deux soeurs furent réjouies de ce
qu'elles venaient d'entendre et leurs coeurs
s'ouvrirent à l'Islam et à son Prophète
.
Arrivée et vie à Médine
L'arrivée de Maria et de sa soeur eut lieu en l'an
VII de l'Hégire. Le Prophète
venait de revenir de Hudaybiyya où il conclut un
pacte avec les Qurayshites. Maria lui plut et la
prit pour épouse. Quant à sa soeur, il la maria avec
son poète Hasan Ibn Thabit. Le bruit courut à
travers la ville qu'une belle Egyptienne, aux
cheveux longs, venait d'arriver des rivages du Nil
et qu'elle avait été offerte en cadeau à l'Elu de
Dieu.
Une année s'écoula et Maria menait une vie heureuse.
Sa nostalgie de l'Egypte s'estompa. A présent, elle
se familiarisa avec la vie médinoise et vivait
paisiblement dans la Maison du Prophète
.
Aussi, accepta-t-elle volontiers de porter le Hijab,
au même titre que les Mères des croyants.
Sa situation s'identifiait quelque peu à Hagar, la
femme d'Abraham, qui, elle aussi, quitta l'Egypte,
dans son état d'esclave, pour venir s'installer au
Hijaz, en femme libre. Présentement, la différence
portait sur le fait que sa compatriote donna
naissance à Ismael. Allait-elle, à son tour, donner
un enfant au Prophète ? C'est que son mari, depuis
la mort de Khadija eut plusieurs épouses, pourtant,
aucune d'elles ne lui donna un héritier mâle.
La bonne nouvelle
Deux années s'étaient écoulées depuis son mariage
avec l'Envoyé de Dieu. Le souvenir de Hajar et
d'Ismaël continuait à habiter son esprit quand, un
jour, elle sentit qu'elle portait un enfant dans son
ventre. Cependant, elle n'y croyait pas, se figurant
que ce n'était qu'une illusion qu'elle se faisait.
C'était peut-être son imagination qui lui jouait un
tour. C'est pourquoi, vivant encore dans le doute,
elle cacha la nouvelle pendant un ou deux mois.
Cependant, au fur et à mesure que la grossesse
prenait forme, le doute se transforma en certitude.
Ce n'était plus un rêve mais bel et bien une
réalité.
Maria communiqua d'abord la bonne nouvelle à sa sœur
Sérine qui l'assura qu'elle portait bien un enfant
dans son ventre. Elle fut transportée de joie et
elle annonça au Prophète
la prochaine naissance d'un enfant. Celui ci leva
les yeux au Ciel et remercia, à son tour, son
Créateur. Sa joie atténua quelque peu la tristesse
qui l'envahi après le décès de ses filles Zaynab,
Roqayya et Oum Kolthoum.
L'évènement ne tarda pas à faire le tour de la
ville :
- L'Elu de Dieu attendait un enfant de Maria
l'Egyptienne.
Nous pouvons imaginer le désarroi des autres
épouses. Voilà une femme étrangère enceinte alors
qu'elle n'avait séjourné qu'une année avec le
Prophète
,
au moment où elles-mêmes n'avaient pas porté de
descendant dans leur ventre après plusieurs années
dans sa Maison. C'était le destin.
Le Prophète
craignait pour la santé de Maria. Aussi, la
transporta-t-il dans les faubourgs de Médine afin
qu'elle jouisse du calme et préserve la santé de
l'enfant qui allait naître. Sérine resta auprès de
sa sœur Maria pour prendre soin d'elle jusqu'au jour
de la naissance, à savoir la nuit du mois de Dhu-l-Hijja,
an VIII de l'Hégire. Le Prophète
fit appel à une sage-femme et s'isola dans un coin
de la maison où il s'adonna aux prières et aux
implorations.
La sage femme lui annonça la naissance d'un garçon
qui, issu d'un homme libre, allait affranchir sa
mère de son état d'esclave. L'envoyé de Dieu était
transporté de joie. Il nomma son fils Ibrahim, nom
du père des croyants. Il distribua en aumônes une
quantité d'orge égale au poids du nourrisson.
Un jour, le Prophète
prit son fils dans ses bras et le porta chez Aisha
afin que celle-ci puisse y voir les traits
similaires aux siens. Certes, l'épouse préférée
retint ses larmes de joie. Elle se retint de montrer
sa jalousie mais elle la manifesta sous une autre
forme :
- Je ne vois aucune ressemblance entre toi et ce
fils.
Aicha avait dit plus tard, qu'elle n'avait jamais
été jalouse d'une femme autant que de Maria car elle
était non seulement belle mais aussi Dieu lui
accorda un enfant alors que les autres épouses en
étaient privées.
Le décès d'Ibrahim
Hélàs ! Le bonheur de Maria ne dura qu'une année et
un peu plus. Elle allait connaître une épreuve
terrible et une période amère : la perte de son
enfant. Celui ci tomba malade alors qu'il n'avait
pas encore clos ses deux années. Maria fit appel à
sa sœur pour lui tenir compagnie et veillait avec
elle autour du lit d'Ibrahim. Cependant, la vie de
ce dernier commença à s'éteindre petit à petit.
Le Prophète
,
apprenant la mauvaise nouvelle, arriva à la maison,
appuyé sur l'épaule de Abd ar-Rahman ibn Awf, parce
que la douleur et la souffrance lui firent perdre
ses forces. Il prit son fils dans les bras de sa
mère et le mit sur ses genoux, le cœur triste.
Il ne restait plus à l'Elu de Dieu qu'à dire que
telle était la volonté divine. La mort était le lot
de tous les humains. Les derniers rejoindront
toujours les premiers, ajoutant un deuil à un autre.
Certes, les yeux pleurent et le coeur est triste,
mais, en aucune manière, ils ne se lamentent du sort
décidé par le Créateur.
Il se tourna vers Maria, attendri par l'état où elle
se trouvait. Il lui dit :
- Ibrahim est mon fils. Son allaitement se
poursuivra au Paradis.
Il fit alors appel à son neveu, al-Fadl, le fils de
'Abbas pour laver le petit garçon tandis que lui, il
demeura assis dans un coin, triste. Ensuite, il
ensevelit son fils, s'acquitta d'une prière de
quatre unités et l'ensevelit lui-même dans le
cimetière d'al-Baqi.
L'éclipse solaire
Au retour de l'enterrement, le soleil se voila et
l'horizon s'obscurcit. Quelqu'un dit :
- L'éclipse du soleil est conséquente à la mort
d'Ibrahim.
Cette réflexion parvint aux oreilles du Prophète
. Il se tourna vers ses compagnons et leur dit :
- Le soleil et la lune sont deux des signes de Dieu.
Ni l'un ni l'autre ne s'éclipsent ni à la mort ni à
la vie de quelqu'un.
De son côté Maria, la blessure au cœur, fit preuve
de patience, acceptant avec résignation la volonté
de Dieu. Elle resta cloîtrée dans sa chambre pendant
la durée de l'enterrement. Ensuite, elle alla au
cimetière, s'assit près de la tombe de son fils.
Elle ne pouvait retenir ses larmes. Elle les avait
retenues jusque là devant son mari, pour ne pas
aggraver la blessure de ce dernier. Mais là, seule,
ses yeux exprimaient la forte douleur de son cœur.
Le Prophète
mourra une année plus tard. Il laissa Maria veuve.
Celle-ci mourut en l'an XVI de l'hégire. Le calife
Umar appela les gens à se rassembler et à suivre le
cercueil. Il pria sur sa tombe et l'enterra dans le
cimetière de Baqi.
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